L’année 2017 vient de voir naître deux petits bouts de chou dans mon entourage. Une petite fille prénommée Anna née en janvier et un petit garçon, Raphaël, né en mars.
J’ai eu le plaisir d’aller découvrir leurs petites frimousses. Je leur ai apporté (du moins à leurs parents !) un petit cadeau personnalisé. J’ai fait deux turbulettes sur lesquelles j’ai brodé (à la machine) leurs prénoms.
Pour Anna, j’ai choisi un tissu avec pleins de petites chouettes très colorées. Pour Raphaël, ce sont des petites voitures de courses anciennes, dans les tons verts.
Je suis partie du modèle de gigoteuse présenté dans le Burda de 03/2011. J’y ai apporté quelques modifications, à savoir que je l’ai rendu plus épais et donc plus chaud en intercalant une ouate entre le tissu principal et la doublure. Pour que la ouate tienne bien, je l’ai surfilé avec le tissu de dessus et j’ai travaillé ensuite les morceaux comme une seule et même pièce.
La turbulette se ferme au niveau de la couture de côté par une fermeture à glissière invisible. Je pense que si je devais en refaire une, je poserai une fermeture à glissière classique. Le fait que la fermeture soit invisible n’apporte pas grand chose de plus, selon moi.
Au départ, je souhaitais broder directement le prénom de l’enfant sur le tissu de dessus. Je me suis ravisée pour diverses raisons et j’ai brodé les prénoms sur un coton écru que j’ai ensuite appliqué. Avec le recul, je pense que c’est tout aussi bien ainsi car je ne suis pas certaine que les prénoms seraient si bien ressortis parmi les motifs des tissus.
J’ai gansé les bords supérieurs avec un biais de coton. Dans la revue Burda, les explications préconisaient de faire soi-même son biais avec le tissu en jersey de la doublure. Etant donné que je n’ai choisi que des cotonnades, autant pour le tissu de dessus que la doublure et souhaitant gagner du temps, j’ai préféré en acheté tout fait. C’est sans doute l’étape la plus longue et la plus minutieuse de toute la confection. En effet, les arrondis des emmanchures et du col nécessitent d’être patient et beaucoup de travail au fer à repasser pour « modeler » le biais.
Pour finir, j’ai posé des petites pressions à motif « soleil » pour une fermeture et une ouverture facile des turbulettes.
J’espère que les petits loups se sentiront bien dedans et y passeront de belles nuits paisibles.