Couture

Blouson Perfecto Burda Mars 2019

Lorsque j’ai reçu mon magazine Burda de mars dernier, je suis tombée sous le charme de ce blouson au style Perfecto.

4 points au compteur, donc difficile à réaliser ! Même pas peur… Je suis partie sur les coloris similaires au modèle présenté dans le magazine à savoir de l’écru.

Une fois les fournitures rassemblées, il ne reste plus qu’à couper l’ensemble des pièces. Je n’avais encore jamais travaillé du crêpe, malgré mes 19 ans de pratique de la couture. Je dois dire que c’est un tissu plutôt agréable et simple à travailler. Pour l’organza, c’est autre chose… J’ai déjà utilisé ce tissu pour une robe de soirée réalisée pour un mariage. Non seulement, je trouve que c’est un tissu ingrat à travailler et je considère de plus qu’il faut le coudre avec des coutures anglaises sinon c’est plus que désagréable à porter à même la peau. Pour la doublure, j’ai choisi un voile de coton.

Une fois toutes les pièces coupées, j’ai surfilé tous les bords afin d’avoir de belles finitions. J’ai tardé avant de commencer ce modèle car ma surjeteuse était en panne. 1 mois et demi plus tard, j’ai pu la récupérer et commencer à coudre.

Les explications du modèle sont relativement claires. Assemblage dans un premier temps des devants, des dos, confection des bavolets droit et dos, bref, tout est expliqué.

Jusque là, tout va bien. C’est simple, facile et aisé, que ce soit en crêpe ou dans la doublure. Il reste à monter l’empiècement dos. Ensuite, j’ai travaillé les bavolets droit et dos qui sont composés pour une l’endroit d’une pièce de crêpe et d’organza travaillé ensemble et pour l’envers d’une pièce d’organza uniquement. Il est nécessaire de bâtir les pièces ensemble afin que l’organza qui est très glissant, ne bouge pas durant la couture.

Vient ensuite le travail des manches et là, cela se corse… Comme je l’ai dit plus haut, je n’aime pas travailler l’organza et j’ai quelque peu adapté les explications de la revue à mes souhaits. A savoir, les manches sont travaillées en double envers contre envers. Les coutures d’assemblage des manches sont selon la revue travaillées en couture ouverte. Pour ma part, que nenni ! Avec des marges de couture de 1.5 cm, j’ai assemblé les manches avec des coutures anglaises. Pour mémoire, la couture anglaise est une double piqûre : on assemble le tissu dans un premier temps envers sur envers, on pique à 0.5 cm du bord. Ensuite, on retourne le tissu endroit contre endroit et on pique à 1 cm du bord. La première piqûre est emprisonnée.

Les manches sont finies par une bande de poignet prêt à coudre. C’est la première fois que j’utilisais ce type de produit. Je crois que le pire c’est d’utiliser cela avec de l’organza. Mais cela s’est fait, non sans mal…

Une fois cela effectuée, les manches sont montées sur les emmanchures et là, aucun souci.

On poursuit avec le montage du col et du pied de col. A cette étape, je comprends mieux la difficulté Burda à 4 points. Et oui, le montage du col est très technique et se fait en plusieurs étapes. Le pied de col ne prend pas le col en sandwich comme on peut le faire sur un chemisier. Il faut d’abord assembler séparément chaque pied de col et le col.

Ces pièces sont ensuite montées pour l’une sur le vêtement, pour l’autre sur la doublure. Et là aussi, la manœuvre s’avère complexe dans la mesure où le milieu devant doit être cranté juste ce qu’il faut pour assembler au mieux le tout.

Il reste à assembler la veste à sa doublure, tout d’abord par les pièces milieu devant et le col. Là aussi, il faut être extrêmement précis puisque l’assemblage du col se fait en plusieurs temps et les coutures doivent se retrouver sans se chevaucher…

Il reste à finir d’assembler la doublure au niveau des emmanchures et de l’ourlet inférieur. Pour ce faire, je n’ai pas suivi les conseils du magazine (tout coudre à la main) mais préféré faire à ma façon, à savoir à la machine à coudre. J’avais réservé une ouverture dans ma doublure dans l’assemblage des devants et dos. J’ai donc piqué les emmanchures de la doublure sur celles du vêtement, envers contre envers, afin que les marges de couture soient emprisonnées à l’intérieur. Pour l’ourlet inférieur, j’ai piqué d’une traite le vêtement et la doublure endroit contre endroit. Une fois le tout terminé, on retourne le vêtement par l’ouverture réservée dans la doublure. Et voilà la veste terminée !!!

Elle mérite amplement ses 4 points de difficultés autant par le montage très technique que par la complexité de travailler de l’organza. Néanmoins, je suis très satisfaite du modèle. Cela m’a demandé quand même quelques 8 heures de travail, mais cela en vaut la peine.

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